Oui, on peut utiliser des anti-moustiques quand on est enceinte, mais clairement pas tous ! Je sais que certains d’entre-vous l’attendent cette réponse directe, alors la voilà : les répulsifs à base de DEET (jusqu’à 30%) et d’icaridine sont autorisés pendant la grossesse selon les recommandations officielles.
Mais attention, il y a tout un tas de trucs à savoir avant de se badigeonner n’importe quoi sur la peau. Pendant une grossesse, les questions de sécurité deviennent primordiales, et c’est normal de vouloir protéger son bébé tout en se défendant contre ces satanés moustiques.
Sommaire
- Les répulsifs autorisés pendant la grossesse
- Les solutions naturelles à tester
- Conseils pratiques pour se protéger efficacement
- Les erreurs à éviter absolument
- FAQ : Vos questions les plus fréquentes
Les répulsifs autorisés pendant la grossesse
| Type de répulsif | Autorisé pendant la grossesse | Concentration max | Remarques |
|---|---|---|---|
| DEET | ✅ Oui | 30% | Éviter le 1er trimestre si possible |
| Icaridine (Picaridin) | ✅ Oui | 20% | Préféré par certains médecins |
| Huiles essentielles | ❌ Non | – | Risques pour le bébé |
| Citronnelle | ⚠️ Avec précaution | – | Efficacité limitée |
| DEET > 30% | ❌ Non | – | Trop concentré |
| IR3535 | ✅ Oui | 20% | Alternative intéressante |
Les trois répulsifs de référence pour les femmes enceintes

Le DEET (N,N-diéthyl-m-toluamide), c’est LE répulsif de référence. Les études montrent que le DEET traverse la barrière placentaire, mais en quantité très faible. L’Organisation Mondiale de la Santé le recommande pour les femmes enceintes, surtout dans les zones à risque de paludisme ou de Zika. L’utilisation est simple : maximum 30% de concentration, éviter si possible pendant le premier trimestre, appliquer uniquement sur les zones exposées et se laver les mains après application.
Un nombril qui ressort grossesse peut être naturel et sans danger, mais il peut aussi poser des questionnements, notamment sur la manière de prévenir l’inconfort. L’article ci-dessous explore les causes, les variations selon les femmes, et les astuces pour vivre ce changement plus sereinement : nombril qui ressort grossesse.
L’icaridine (ou picaridin) représente l’alternative douce au DEET. Elle ne traverse pas la barrière cutanée comme le DEET, ce qui en fait une option intéressante pour les femmes enceintes. L’efficacité dure environ 8 heures, parfait pour une soirée dehors. Beaucoup de pharmaciens la recommandent comme étant « moins agressive que le DEET mais tout aussi efficace. »
L’IR3535 (éthyl butylacétylaminopropionate) est moins connu mais approuvé par les autorités sanitaires. C’est un dérivé d’acide aminé, donc plus « naturel » que les autres répulsifs chimiques. Par contre, il faut renouveler l’application plus souvent, généralement toutes les 4 à 6 heures selon les conditions.
Les solutions naturelles à tester
Ce qui fonctionne vraiment (et ce qui ne marche pas)
La citronnelle reste la solution naturelle la plus populaire. Les bougies à la citronnelle, les bracelets, les huiles… l’odeur est agréable et ça peut aider en complément d’autres mesures de protection. Mais clairement, ça ne remplace pas un vrai répulsif quand on habite dans une zone infestée. L’efficacité est très limitée dans le temps et dans l’espace.
Les huiles essentielles représentent un piège à éviter absolument. Beaucoup de sites internet recommandent les huiles essentielles pendant la grossesse pour repousser les moustiques, mais c’est dangereux. Certaines peuvent déclencher des contractions ou être toxiques pour le bébé. Même celles réputées « douces » comme la lavande peuvent poser des problèmes pendant la grossesse.
Les plantes répulsives comme la menthe, le basilic ou la lavande peuvent être plantées sur le balcon ou près des fenêtres. Ça repousse naturellement certains moustiques, mais l’effet reste très localisé. C’est plus une mesure d’accompagnement qu’une vraie protection.
Conseils pratiques pour se protéger efficacement
L’équipement de base indispensable

Les moustiquaires restent la protection la plus efficace et la plus sûre. On peut en installer partout : fenêtres, lit, poussette, terrasse. C’est la barrière physique qui ne nécessite aucun produit chimique. Pour les voyages, il existe des moustiquaires imprégnées d’insecticide recommandées par l’OMS, même pour les femmes enceintes.
Les vêtements longs et clairs constituent une protection naturelle. Certes, en plein été quand on est enceinte, c’est pas toujours évident, mais le soir ça aide vraiment. Les moustiques sont attirés par les couleurs foncées et la chaleur corporelle. Un tissu clair et ample limite les piqûres.
Le ventilateur devient un allié précieux car les moustiques détestent les courants d’air. Un petit ventilateur portable peut faire toute la différence lors d’un repas en terrasse ou d’une soirée dehors.
Astuces préventives qui fonctionnent
Éliminer l’eau stagnante autour de la maison fait une différence énorme : vider les coupelles sous les pots de fleurs, nettoyer les gouttières, vérifier qu’il n’y a pas d’eau qui stagne dans le jardin. Les moustiques ont besoin d’eau pour se reproduire, donc moins d’eau = moins de moustiques.
Prendre une douche fraîche avant de sortir aide aussi, car les moustiques sont attirés par la chaleur corporelle et la sueur. Plus on transpire, plus on devient une cible attractive pour eux.
L’utilisation de répulsifs sur les vêtements plutôt que directement sur la peau limite l’absorption tout en gardant une bonne efficacité. Vaporiser du répulsif sur les chaussettes et le bas du pantalon quand on se promène dans les herbes hautes, c’est une technique qui marche bien.
Les erreurs à éviter absolument
Ne jamais céder à l’automédication
Beaucoup de femmes enceintes utilisent n’importe quoi sans demander conseil médical. Prendre des antihistaminiques sans avis médical, utiliser des répulsifs tropicaux ultra-concentrés, appliquer des crèmes à base de cortisone… tout ça sans savoir si c’est compatible avec la grossesse représente un risque inutile.
Les diffuseurs électriques avec plaquettes ou recharges liquides diffusent des insecticides dans l’air qu’on respire. Sans recul suffisant sur les effets à long terme pendant la grossesse, mieux vaut éviter ce type de protection d’intérieur.
Attention aux zones à risque sanitaire
Si vous voyagez dans des zones où il y a des risques de paludisme, de Zika ou de dengue, c’est une tout autre histoire. Là, la protection devient vraiment cruciale, et il faut absolument consulter un médecin spécialisé en médecine des voyages avant le départ. Les enjeux ne sont plus les mêmes.
Ne pas négliger une piqûre qui s’infecte non plus. Si une piqûre devient rouge, chaude, douloureuse ou suinte, il faut consulter rapidement. Pendant la grossesse, on ne prend pas de risques avec les infections, même si ça semble bénin au départ.
| ⚠️ Points d’attention essentiels |
|---|
| Toujours lire les étiquettes avant d’acheter un répulsif |
| Éviter le contact avec les yeux et la bouche |
| Ne pas appliquer sur les mains (risque d’ingestion accidentelle) |
| Tester d’abord sur une petite zone de peau |
| Consulter en cas de réaction allergique |
FAQ : Vos questions les plus fréquentes
Peut-on utiliser des sprays anti-moustiques électriques pendant la grossesse ?
Les diffuseurs électriques avec plaquettes ou recharges liquides sont à éviter pendant la grossesse. Pas parce qu’ils sont formellement interdits, mais parce qu’ils diffusent des insecticides dans l’air qu’on respire. Sans avoir suffisamment de recul sur les effets à long terme, mieux vaut privilégier d’autres solutions.
Les bracelets anti-moustiques sont-ils efficaces ?
L’efficacité des bracelets répulsifs est très limitée. Ça peut éventuellement protéger le poignet où on le porte, mais c’est tout. Pour les jambes, le visage, les bras… l’effet est quasi inexistant. C’est plus un effet placebo qu’une vraie protection.
Que faire en cas de piqûre qui s’infecte ?
Si une piqûre devient rouge, chaude, douloureuse ou suinte, il faut consulter rapidement. Pendant la grossesse, on ne prend pas de risques avec les infections. Le médecin pourra prescrire un traitement adapté, y compris des antibiotiques si nécessaire, sans danger pour le bébé.
Les moustiquaires imprégnées d’insecticide sont-elles sans danger ?
Les moustiquaires imprégnées sont recommandées par l’OMS, même pour les femmes enceintes, surtout dans les zones à paludisme. L’insecticide (généralement de la perméthrine) reste sur le tissu et n’est pas absorbé par la peau en quantité significative.
Peut-on utiliser des répulsifs sur les vêtements ?
Oui, et c’est même une bonne stratégie ! Vaporiser du répulsif sur les vêtements plutôt que directement sur la peau limite l’absorption. Cette technique est particulièrement utile pour traiter les chaussettes et le bas du pantalon quand on se promène dans les herbes hautes.
À partir de quel terme de grossesse peut-on utiliser du DEET ?
Officiellement, le DEET peut être utilisé tout au long de la grossesse. Mais beaucoup de médecins conseillent d’éviter pendant le premier trimestre quand c’est possible, par précaution. C’est une recommandation de bon sens plus qu’une interdiction stricte.
Les répulsifs ont-ils une odeur forte ?
Avec les nausées et l’odorat ultra-développé pendant la grossesse, certains répulsifs peuvent être difficiles à supporter. L’icaridine est généralement moins odorante que le DEET. Il existe aussi des formulations « sans parfum » qui sont plus tolérables.
Faut-il se laver après utilisation d’un répulsif ?
Absolument ! Dès qu’on rentre à la maison, on se lave les zones où on a appliqué du répulsif. C’est d’autant plus important pendant la grossesse. Une douche rapide le soir permet aussi de vérifier s’il y a des piqûres qu’on n’avait pas senties.
Que faire si on a oublié d’appliquer du répulsif et qu’on se fait piquer ?
Pas de panique ! La majorité des piqûres de moustiques sont sans conséquence, même chez la femme enceinte. Il ne faut pas se rendre malade pour autant. On désinfecte la piqûre, on évite de gratter, et on surveille qu’elle ne s’infecte pas.





